Les Champs Elysées
L’Arc de Triomphe est un chef d’œuvre de Rude et de sculpteurs moins importants comme Etex, Cortot, Pradier. Il a été conçu par Napoléon 1er et n’a été terminé que sous Louis-Philippe. Il aura fallu plus d’un siècle à l’Ancien et au Nouveau Régime qui ont travaillé en continuité pour créer les Champs-Elysées. La place Louis XV est devenue place de la Concorde, la statue du monarque est remplacée par l’Obélisque.
Les monuments aux alentours de la Concorde expriment la puissance d’une nation : l’Assemblée nationale, sur la rive gauche, la Madeleine sur la rive droite qui fut conçue par Napoléon pour être un temple à la gloire de la Grande Armée. Le pouvoir s’affirme grâce à un hôtel de 1718, le palais de l’Elysée, occupé par bien des personnages officiels depuis le Consulat. La place Vendôme est devenue le fief des grands bijoutiers et des marques de produits de beauté. Les Champs Elysées est un quartier de plaisir et de culture qui abrite deux immenses musées construits pour l’Exposition universelle de 1900, le Grand Palais et le Petit Palais sont deux exemples de l’art moderne de la fin du XIX siècle.
Le petit Palais abrite des fonds de l’Antiquité au début du XXè siècle.
Le Palais de la Découverte a été créé pour l’Exposition internationale des arts et techniques, il enseigne des sciences comme la physique et la chimie par le biais d’expérimentations ludiques.
L’avenue des Champs-Elysées vibre sous les défilés du 14 juillet et les grandes joies nationales : la Libération de 1944, la coupe du monde de football en 1998, l’hommage au Général de Gaulle en 1970. C’est la vitrine de Paris. En 1994, les contre-allées ont été rendues aux piétons, une seconde rangée de platanes a été plantée, et une nouvelle ligne de mobilier urbain Art nouveau s’est ajoutée. Voie triomphale, l’avenue se trouve sur l’axe de 7 km de long, elle débute à la pyramide du Louvre et s’achève à l’Arche de la Défense.
Place de l’Etoile et l’Arc de Triomphe
À la fin du XVIII è siècle, ce carrefour champêtre représente une étoile à cinq branches. Haussmann réaménage la place en étoile à douze branches. Au milieu se dresse l’Arc de triomphe, commandé par Napoléon 1er en l’honneur des armées de la Révolution et de l’Empire, mais terminé seulement sous Louis XVIII. Symbole de patriotisme, il couronne, depuis 1921, la tombe et la flamme du Soldat inconnu.
Parc Monceau
Imaginé en 1787, le jardin combinait grottes et rivières, tente tatare et pagode. Ce parc anglo-chinois s’orne d’une pyramide et d’une colonnade pseudo-romaine.
Palais de l’Elysée
La marquise de Pompadour l’acquiert mais c’est Louis XVI qui l’occupe. Hébergeant les plus prestigieux invités de la cour, le palais se démocratise après la Révolution avant que Napoléon en fasse cadeau à sa sœur et son beau-frère Murat.
Résidence de Joséphine puis de l’Empereur, du tzar Alexandre puis de Louis-Philippe, il est largement modifié par Louis-Napoléon Bonaparte. C’est seulement en 1873 que le Palais de l’Elysée devient résidence officielle des présidents de la République.
Église de la Madeleine
En 1806 Napoléon en campagne fait construite un temple à la Gloire militaire. Les noms de tous les soldats de sa Grande Armée doivent y être inscrits, ceux des morts sur des tables d’or. L’édifice s’élève à l’emplacement d’une église Sainte Marie Madeleine. Il est terminé en 1842 avec ses 28 niches de saints destinées aux statues de maréchaux d’empire. Il reste un édifice néo-romain, long de 79 m et large de 21 m avec 30 m sous plafond et ses escaliers sacrificiels, ses colonnes. Le fronton représente Marie-Madeleine et Jésus, mais à l’origine on devait y voit Napoléon entouré de ses braves avec la dédicace : l’Empereur aux soldats de la Grande Armée.
Place de la Concorde
C’est la plus grande place de la Capitale. Louis XVI, Marie-Antoinette et Danton y perdent la tête. La royale statue est remplacée par deux fontaines, qui encadrent l’obélisque de Louxor offert à Louis-Philippe par le vice-roi d’Egypte
Mehemet-Ali : sa hauteur est de 22,83 m et pèse 230 tonnes. Il marquait l’entrée du temple d’Amon. A chaque coin de l’octogone se trouve une statue représentant une ville française : Lille, Strasbourg, Lyon, Marseille, Bordeaux, Nantes, Brest et Rouen.